D’après la fondation Zewo, le service suisse spécialisé dans les organisations d’utilité publique, les Helvètes sont plus emprunts à soutenir la cause des victimes de catastrophes naturelles par rapport à celles de conflits.
De toute évidence, la crise économique n’a pas d’effet sur la générosité des Suisses. Selon des données de Zewo, ceux-ci ont soutenu, en 2012, les œuvres caritatives à hauteur de 1,644 milliard de francs suisses (1,83 milliard de dollars), soit 28 millions (31,25 millions de dollars) de plus que l’année précédente. Et, il a été remarqué que les contributeurs suisses sont plus sensibles aux sinistres dus à des éléments naturels. « Actuellement, les besoins de victimes du conflit syrien sont pourtant dramatiques, les besoins énormes et les fonds récoltés jusqu’à présent par la Chaîne du Bonheur sont épuisés », a déploré la chargée de communication de cette organisation. Affirmant qu’ « un effet de proximité (géographique, d’identification, affective) peut aussi favoriser les dons ».
A titre d’illustration, le tsunami de 2004 en Asie a dévasté une région connue de bon nombre de touristes suisses pour l’avoir visitée. La collecte pour cette cause a réuni une somme de 227 millions de francs suisses (253 millions de dollars). En outre, l’émoi que suscitent les reportages audio-visuels pousse 80 % de Suisses à donner des fonds, d’après un sondage GFS.
Au niveau européen, ce n’est pas la Suisse qui est la plus généreuse en matière de cause humanitaire mais plutôt les pays nordiques et, en particulier, la Norvège. Toutefois, la Confédération helvétique offre le double dans certains cas, en particulier les dons privés pour la collecte en faveur de la Syrie.
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Qu’ils soient des sinistres des catastrophes naturelles ou des rescapés des guerres et conflit armés, en matière d’aide humanitaire, la générosité ne devrait pas avoir de limites surtout chez les pays nantis. Même en tant de crise économique, l’élan doit se maintenir au top niveau, car les souffrances de milliers d’êtres humains priment avant le luxe et le bien-être des gens aisés.