La Belgique a annoncé mercredi la cession de ses parts dans Fortis à BNP Paribas. Ainsi, la dernière banque devient propriétaire à 100 % de la première.
Par le biais de cette opération, le gouvernement belge a gagné 3,25 milliards d’euros (4,33 milliards de dollars). Ce qui devrait permettre à l’équipe exécutive, confrontée à des contraintes de budget, de souffler un peu.
A ce propos, la Commission de l’Union Européenne (UE) avait récemment fait des remarques à Bruxelles. Afin que le ratio de sa dette corresponde à moins de 100 % du PIB, il fallait que ce débit soit épuré à hauteur de 2 milliards d’euros (2,66 milliards de dollars). Cette rentrée d’argent pourrait donc être un atout au moment où l’UE évalue la stratégie budgétaire de ces Etats membres. Sa Commission publiera un rapport sur cette question.
Il faut dire que la Belgique avait le choix. Elle aurait bien pu vendre les 10,28 % des parts qu’elle détient dans BNP Paribas. Mais, elle a préféré que la même banque prenne totalement le contrôle de Fortis. Ce qui a surpris plusieurs observateurs, pour qui le gouvernement avait intérêt à garder sa participation dans Fortis. C’était sans compter l’éventualité de moins values lors d’une possible cession de ses actions dans BNP Paribas. Cet établissement financier, acquéreur final des parts, a tout de même précisé que ce rachat aura un impact négatif sur son ration de fonds propres « durs ». Etant de 10,8 %, il perdra 50 points de base. Mais, de l’autre côté, cette opération améliorera son bénéfice net par action de l’année en cours de 3 %.
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le gros capital continue a faire ses manoeuvres financiers mais c’est le citoyen lambda qui trinque