Après son élection, le 11 août dernier, à la présidence de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta vient d’être investi, selon des sources concordantes, dans sa fonction présidentielle.
Dans sa prestation, IBK a pris plusieurs engagements vis-à-vis du peuple malien : il a promis préserver, en toute fidélité, le régime républicain ; à respecter et à faire respecter la Constitution et la loi ; à remplir ses fonctions dans l’intérêt supérieur de la nation malienne ; à veiller sur les acquis démocratiques ; à garantir l’unité nationale ainsi que l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire.
Tous ces points soulignés correspondent bien aux réalités qui l’attendent sur le terrain. En effet, de nombreux défis devront être relevés comme la reconstruction sur le plan économique et la réconciliation au niveau national.
Loin donc de se retrouver sans ouvrages, les difficultés que traverse le Mali laissent poindre, à l’horizon, un calendrier chargé pour le nouveau locataire de Koulouba, l’appellation malienne du palais présidentiel. Outre les questions internes, il convient de mettre du doigt sur celles sécuritaires qui frappent toute la sous-région ouest-africaine et dont la nouvelle Administration devra s’y pencher pour apporter, de concert avec ses voisins ouest-africains, des solutions radicales et durables.
Pour l’heure, la priorité est à la formation d’un gouvernement d’union nationale qui sera capable de satisfaire les attentes des populations maliennes et, partant, légitimer ou non le pouvoir d’IBK.
En somme, les cinq années à venir s’annoncent ardues pour IBK qui a, lors de son investiture, fait le serment d’être le Président de la réconciliation nationale.