De nombreux analystes et observateurs estiment que l’urbanisation et le secteur tertiaire pourraient constituer les nouvelles forces motrices choisies par le gouvernement chinois pour relancer la croissance économique après deux trimestres consécutifs marqués par un ralentissement.
Ces déductions s’appuient sur différents signes émis par le gouvernement chinois. Un responsable de la Commission nationale du développement et de la réforme a confirmé l’organisation dans le courant de l’année d’une conférence au sujet de l’urbanisation. Un programme doit également être publié cette année. Le choix de l’urbanisation pourrait s’avérer judicieux. Elle pourrait donner naissance à de nombreux pôles de croissance nouveaux et offrir un large espace de développement. Le développement du marché de consommation, le secteur manufacturier et celui des services pourraient se trouver boostés le développement des agglomérations urbaines et la construction d’infrastructures dans les villes. Enfin l’urbanisation pourrait également contribuer à accélérer l’industrialisation, l’informatisation et la création d’emplois.
Par ailleurs, le gouvernement chinois ne fait pas mystère de son attrait pour le secteur tertiaire qui concentre plus d’un tiers des coupes gouvernementales dans les formalités administratives. Le gouvernement doit engager à partir du 1er Août prochain une réforme à l’échelle nationale. Celle-ci doit transformer l’impôt prélevé sur le chiffre d’affaires dans le secteur des transports et dans une partie du secteur des services modernes en Taxe sur la Valeur Ajoutée. Cette réforme est un essai qui, s’il s’avère concluant, devrait s’étendre à la totalité du secteur des services pour promouvoir son développement accéléré.
En plus de l’urbanisation de type nouveau et du secteur des services, le gouvernement chinois s’intéresse également à l’intégration régionale et aux zones de libre-échange pour soutenir l’économie. Une série de mesures ont été adoptées par le Conseil d’affaires d’Etat accroître la demande intérieure.