En France, les chiffres actuels du secteur de l’emploi dénotent une légère amélioration. L’espoir renaît dans l’esprit des français confrontés à la régression de l’activité économique depuis 2011.
Au premier trimestre, l’employabilité dans les secteurs marchands a baissé avec modération, selon les chiffres fournis par l’Insee. En effet, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) prévoyait 74.000 suppressions de postes sur le premier semestre 2013, mais seulement 8.300 postes ont été supprimés. Ce chiffre est cinq fois moins important qu’au trimestre précédent, ce qui se justifie par un léger redressement de l’intérim, conformément aux données définitives qu’a publiées l’Institut ce mercredi. L’Insee relève que les « pertes s’atténuent » car, hors intérim, 21.600 emplois salariés privés ont été supprimés.
Certes, ces chiffres contrastent positivement aux prévisions du 14 mai, mais il ne faut pas occulter le fait qu’ils confirment un quatrième trimestre consécutif de baisse d’emploi marchant, sans inclure l’agriculture. La France a encore à faire pour redresser son Economie. Sur une période de près d’une année, 109.000 emplois ont été balayés de la liste, soit une baisse de 0,7%, ce qui renvoie le nombre d’emplois à 15,960 millions dans les secteurs marchands sans considérer le secteur agricole. En nous référant à ces chiffres, nous pouvons noter une reprise de l’emploi intérimaire (+13.300 postes, +2,6% sur trois mois) qui est en baisse depuis mi-2011. Il y a donc dans ces chiffres l’espoir pour les secteurs tertiaires de générer à nouveau des emplois (+10.900).
Par contre, force est de remarquer que, dans le secteur industriel et celui de la construction, les chiffres ont évolué dans le même sens que le trimestre précédent, avec respectivement 11.800 et 7.300 emplois balayés.