La situation sécuritaire en Egypte évolue sur un fil de rasoir depuis la destitution du président islamiste élu, Mohamed Morsi.
Les attentats visant des personnalités au pouvoir particulièrement au sein de l’armée et de la police, se sont notoirement multipliés ces derniers temps en Egypte. Le dernier en date a visé le conseiller du ministre égyptien de l’Intérieur, le général Mohamed Saïd qui a été abattu mardi par balles, devant son domicile au Caire, par des inconnus qui réussi à prendre la fuite.
Le général Saïd dirigeait le bureau technique du ministère de l’Intérieur directement rattaché au ministre, Mohamed Ibrahim, qui avait lui-même échappé le 5 septembre dernier à un attentat aux armes à feu au Caire.
Au cours de la même journée, un policier, en faction devant une église copte du Caire, a été tué par balles et deux autres ont été blessés, quelques heures après l’assassinat d’un général Saïd.
Ces assassinats surviennent au lendemain de l’annonce de la décision du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, poussé par son armée, à se présenter à la présidentielle, sept mois après la destitution en juillet 2013, du président islamiste élu Mohamed Morsi et la.
Par ailleurs, le troisième anniversaire de la chute de Moubarak avait été émaillé d’affrontements qui ont fait une cinquantaine de morts et des centaines de blessés accompagnés d’une répression sanglante de toute manifestation pro-islamiste par l’armée et la police. Ces affrontements sont alimentés sans merci, d’une part, par les partisans du président Morsi, toujours maintenu en détention, et d’autre part, par les foules acquises au maréchal Abdel Fattah Al-Sissi, et ouvertement appuyées par les forces de l’ordre.
Dans cet état de confusion quasi-totale qui règne en Egypte, personne ne peu prédire comment le pays va-t-il finir l’année 2014.
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