Le nouvel an est loin d’être synonyme de répit pour des centaines de migrants clandestins, dont certains ont passé les premières heures de 2014 à la dérive en pleine méditerranée, avant d’être secourus par les Gardes-côtes italiens et grecs.
La Marine italienne a ainsi réussi à sauver mercredi soir 233 migrants originaires de pays d’Afrique subsaharienne et du Pakistan qui naviguaient à bord d’une fragile embarcation. La barque a été repérée par des hélicoptères militaires au sud de l’île de Lampedusa. Des migrants Somaliens, Erythréens, Nigérians Zambiens et Pakistanais s’entassaient dans cette chaloupe insuffisante pour transporter autant de monde. Ils ont été récupérés à bord d’un navire de la Marine italienne qui s’est chargé de les transporter jusqu’en Sicile. Les moyens d’intervention en mer ont été renforcés par le gouvernement italien au cours des trois derniers mois. Ils s’inscrivent dans le cadre d’un dispositif mis en place après le dramatique naufrage d’environ 400 migrants en octobre dernier près de Lampedusa. Plus à l’Est en méditerranée, les garde-côtes grecs ont secouru 85 migrants clandestins qui naviguaient dans une embarcation à voile. La nationalité des naufragés n’a pas encore été déterminée, mais ils proviendraient vraisemblablement de la région du Moyen orient.
L’instabilité chronique en Libye et en Tunisie a favorisé l’activité des réseaux de passeurs de clandestins qui cherchent à atteindre l’Europe. La plupart des migrants proviennent de zones en guerre, que ce soit de la Corne de l’Afrique, d’Afrique subsaharienne ou du Moyen Orient. La multiplication des tentatives de traversée a provoqué de nombreux naufrages en méditerranée tout au long de l’année 2013. Après le verrouillage du détroit de Gibraltar, la méditerranée orientale est devenue la porte d’entrée préférée des réseaux de passeurs.
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