L’affaire de pots de vin et de détournements de fonds qui éclabousse depuis 2007 le géant algérien des hydrocarbures « Sonatrach », risque de faire tomber l’une des grosses pointures du régime algérien.
Le parquet général de la Cour d’Alger vient d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil et son intermédiaire dans cette affaire, Farid Bedjaoui qui détient la double nationalité franco-algérienne, pour leur implication présumée dans un scandale de corruption ayant entaché des contrats de Sonatrach avec une société italienne.
En février 2013, le parquet de Milan (nord de l’Italie) avait pris les devants, en ordonnant une enquête contre le patron du groupe énergétique ENI, pour des commissions occultes de 197 millions d’euros, qui auraient été versées à de hauts responsables algériens, par Saipem, filiale du groupe italien, en échange de l’attribution par Sonatrach, de 7 contrats de 11 milliards de dollars, entre 2007 et 2009. Il a également ordonné la saisie de 123 millions de dollars déposés sur des comptes détenus par Farid Bedjaoui dans des banques étrangères notamment en Suisse.
De son côté, la justice algérienne ordonné la saisie des biens de l’ancien ministre de son épouse palestinienne et de ses deux fils, tous établis aux Etats-Unis.
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