Le président Syrien Bachar Al-Assad a étonné tout le monde en prononçant un discours fort, qui est loin d’être celui d’un président aux abois comme ont eu tendance à le décrire les médias occidentaux au cours des derniers mois.
Bachar Al-Assad s’est montré intraitable aussi bien à l’égard des appels de l’opposition syrienne que de la communauté internationale, dont une large partie exige son départ. Il a même montré le visage d’un président déterminé à en découdre militairement avec la rébellion qu’il qualifie de groupes terroristes manipulés de l’extérieur. Finalement, malgré la pression politique et médiatique internationale, en dépit des sanctions occidentales et des 60.000 morts recensés en moins de deux ans, le maître de Damas préfère la solution sécuritaire à la solution politique. Une manière de renvoyer bredouille l’émissaire international Lakhdar Brahimi et tous les autres médiateurs.