Attendu pour formuler des excuses à l’Algérie, le président François Hollande s’est finalement contenté de reconnaître la « brutalité » de la période de colonisation française, sans pour autant avancer d’excuses. Tout au long de 132 ans, « l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal », a concédé le chef d’Etat français au deuxième jour de sa visite en Algérie.
Une phrase dont les français espèrent qu’elle mettra fin à une brouille franco-algérienne vieille d’un demi-siècle. L’indépendance de l’Algérie en 1962 après une guerre de libération particulièrement sanglante, n’a pas mis fin aux querelles récurrentes entre les deux pays sur un passé commun douloureux. Le compromis de François Hollande n’a toutefois pas été une surprise, puisqu’il avait confié à son arrivé qu’il n’entendait pas faire acte de « repentance ».