Les autorités libyennes ont fermé jusqu’à nouvel ordre leurs frontières avec quatre pays voisins en déclarant « zone militaire interdite » toute la région méridionale du pays, pour des raisons de sécurité. Le Congrès général national libyen (CGN- Assemblée nationale) a ordonné ce dimanche, la fermeture temporaire de ses frontières avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l’Algérie, en raison de l’instabilité croissante dans le sud de la Libye.
Le CGN, la plus haute autorité politique du pays, a ordonné « la fermeture temporaire des frontières terrestres avec le Tchad, le Niger, le Soudan et l’Algérie, jusqu’à nouvel ordre », précise un décret diffusé par l’agence de presse officielle Lana. « Les provinces de Ghadamès, Ghat, Obari, Chati, Sabha, Mourzouk et Koufra sont considérées comme zones militaires interdites, régies par les lois d’exception en la matière », précise le décret qui autorise le ministère de la Défense à nommer un gouverneur militaire, avec le pouvoir d’arrêter toute personne recherchée et d’expulser les immigrés illégaux.