Près de 16 mois après la chute de Moubarak, les égyptiens sont appelés à choisir un nouveau président dont le nom, pour la première fois, n’est pas connu d’avance. Ils auront à choisir entre douze candidats lors du premier tour d’un scrutin qui se déroulera mercredi et jeudi. De grands espoirs sont fondés dans cette élection pour sortir d’une transition difficile.
L’armée qui gère le pays depuis le renversement de Moubarak le 11 février 2011, devrait rendre le pouvoir aux civils à l’issue de ces élections. Parmi les 12 candidats à la présidence, aucun nom n’est donné gagnant au premier tour. Toutefois, quatre prétendants bénéficient de tous les pronostics. Il s’agit de l’ancien ministre Amr Moussa et de l’ex-général Ahmed Chafik, qui a les faveurs de l’armée, en plus des deux islamistes Abdel Moneim Aboul Fotouh et Mohamed Morsi. Mais il n’est pas certain que les égyptiens qui ont donné une large majorité aux islamistes dans le Parlement, rééditent ce choix pour la présidence.