La position de la France de droite comme de gauche n’a pas changé sur l’épineux dossier du Sahara Occidental. Paris a réaffirmé son appui au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. Pour le gouvernement socialiste qui vient à peine de prêter serment, le plan d’autonomie marocain « est la seule proposition réaliste aujourd’hui sur la table des négociations et constitue la base sérieuse et crédible d’une solution dans le cadre des Nations Unies ».
La France, a précisé le porte-parole du quai d’Orsay, Bernard Valero lors d’un point de presse vendredi à Paris, appelle à un « règlement rapide » de ce « différend, qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties ».
La veille, le Maroc avait en effet, annoncé sa décision de retirer sa confiance à l’émissaire de l’Onu pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, dont les positions sont qualifiées par Rabat, de « partiales et déséquilibrées » et demande le redressement du processus de règlement du conflit.
Après avoir épluché de près les dossiers de politique étrangère au Quai d’Orsay, le gouvernement du socialiste François Hollande semble vouloir appuyer les réformes démocratiques au Maroc, aider les Tunisiens dans l’étape postrévolutionnaire, et maintenir le contact avec le gouvernement algérien avec une marge de prudence à l’aune des résultats du dernier scrutin.