Sept Egyptiens condamnés à mort ou à la réclusion à perpétuité par la justice militaire du pays retrouvent enfin leur liberté. Parmi ces condamnés, figure Mohammed al-Zawahiri, le frère du n°1 d’Al Qaïda, Ayman Al-Daouahri, alors qu’il avait été condamné à mort par contumace en 1998 pour « crimes terroristes ».
Le frère de l’assassin du président Anwar Sadate, Chawqi Al-Islamboli et Abdelaziz el Jamal qui avaient écopé de la même peine ont été également acquittés. L’acquittement a été prononcé ce lundi par une cour militaire égyptienne. Il concerné quatre autres accusés de « crimes terroristes, d’atteinte à la sécurité nationale et de complot contre l’Etat », et condamnés lors d’un précédent procès, à des peines de prison allant de cinq ans de détention à la réclusion à perpétuité. Mohammed al-Zawahiri, arrêté aux Emirats arabes unis en 1999 puis remis aux autorités égyptiennes et emprisonné, avait été remis en liberté en mars 2011. Un mois après la chute du régime du président Hosni Moubarak, Al-Zawahiri, des dizaines d’autres détenus politiques, ont été libérés sur décision du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige l’Egypte depuis le départ de l’ancien régime. Remis en détention quelques jours plus tard, une cour militaire égyptienne avait accepté le 28 juin dernier que Mohammed Al-Zawahiri soit rejugé, après qu’il eut fait appel. Mohammed Chawki al-Islambouli pour sa part, était revenu d’un exil en Iran l’an dernier, comme d’autres activistes islamistes désireux de retourner dans leur pays, après la chute du président Moubarak. Parmi les activistes relaxés figurent des islamistes ayant renoncé à la violence vers la fin des années 90, dont Sayyed Imam Fadl, autrefois guide spirituel du Djihad islamique égyptien et un proche d’Ayman Al-Zawahiri.