Le procureur général Moustafa Souleimane déclare avoir de solides preuves impliquant le président égyptien déchu, Hosni Moubarak dans le meurtre de manifestants de la révolte du 20 février. Souleimane a porté ses accusations, lors d’une audience du procès tenue mercredi au Caire, contre le président égyptien mais également contre son ministre de l’intérieur, Habib Adli et six hauts responsables de la sécurité égyptienne.
« L’ancien président Moubarak et son ministre de l’intérieur Habib Adli, ainsi que six hauts responsables de la police sont les véritables instigateurs du meurtre de plus de 850 manifestants lors de la révolution de février 2011 », a soutenu le procureur général qui accuse à la même occasion, les nouvelles autorités du pays, d’avoir « délibérément refusé de coopérer avec l’accusation » pour déterminer la responsabilité de l’ancien président. Le procureur devrait présenter ce jeudi ses réquisitions et pourrait réclamer contre les prévenus, la peine maximale prévue par la loi, qui est dans ce cas la peine de mort.