Inquiètes d’être taxées d’immobilisme dans un contexte régional en mouvement, les autorités algériennes ont décidé de bouger. Rien de mieux qu’une opération Com à partir de Paris. Mourad Medelci, le ministre des affaires étrangères est ainsi allé défendre, le 7 décembre à Paris, un plan de réformes politiques en Algérie. Devant les députés de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Mourad Medelci a annoncé la révision de la Constitution algérienne « dès le second semestre 2012 ».
Et c’est l’actuel président Abdelaziz Bouteflika qui souhaite consacrer son troisième mandat pour mener à bien les réformes, selon Medelci. Après un entretien avec son homologue algérien, le chef de la diplomatie française Alain Juppé s’est contenté de dire qu’ils ont fait un « tour d’horizon d’un certain nombre de questions régionales ». Avant d’enchaîner « nous suivons attentivement l’évolution de la situation en Egypte, qui nous préoccupe ».