Le chef du gouvernement socialiste espagnol a eu beau résister, mais il a fini par céder devant les pressions de l’opposition de droite qui réclamait des élections anticipées avant la fin de 2011.
José Luis Rodriguez Zapatero, dont la position du gouvernement est affaiblie par la dure crise économique qui frappe de plein fouet le royaume ibérique,
a annoncé officiellement la dissolution du Parlement et la tenue d’élections générales anticipées, prévues le 20 novembre prochain, suite à la signature d’un décret-loi portant sur ces deux décisions.
« Aujourd’hui, un nouveau temps politique commence, celui des candidats (aux élections générales) qui présenteront leurs propositions. Le gouvernement continuera à assumer ses fonctions jusqu’au jour de la tenue des élections », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse à Madrid.
Zapatero a souligné, par ailleurs, que l’ensemble des Espagnols ont un rôle à jouer dans cette étape de l’histoire du pays, se disant confiant dans l’avenir de l’Espagne. A la tête du gouvernement espagnol depuis 2004, Zapatero avait annoncé, en juillet dernier, qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections législatives comme candidat du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Il a néanmoins promis d’appuyer la candidature de l’ex-vice président du gouvernement et ancien ministre de l’Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, face à son rival Mariano Rajoy du Parti Populaire (PP-droite). Le PSOE se présentera à ces échéances dans une position de faiblesse compte tenu de la crise économique, dont les Espagnols continuent à en payer les frais en raison de l’adoption de mesures sociales restrictive et un taux de chômage les plus élevés de l’espace Shengen.