La Commission européenne a adopté, mardi, les grandes lignes d’un nouveau « Partenariat pour la démocratie et la prospérité partagée avec le sud de la Méditerranée », pour soutenir les pays de cette région dans leur processus de transition démocratique. Ce projet sera soumis vendredi aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne, au cours d’un sommet extraordinaire à Bruxelles.
La future stratégie repose sur trois piliers à savoir : un soutien ciblé à la transformation démocratique et au renforcement des institutions existantes, un engagement auprès des sociétés civiles et le développement solidaire, centré notamment sur les PME. A ce titre, l’Exécutif européen entend « réorienter » les programmes d’aide d’un montant global de quatre milliards d’euros, en faveur de ces pays pour la période 2011-2013. Ce « partenariat » est destiné à « assister les pays du sud de la Méditerranée dans leur processus de transition et impulser une nouvelle dynamique à nos relations avec notre voisinage méditerranéen », a affirmé le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, au terme d’une réunion de la Commission mercredi à Bruxelles.