Tout est bien qui finit bien. Séoul et Tripoli sont désormais sur la même longueur d’ondes après avoir enterré la hache de la guerre diplomatique.
Le constructeur sud-coréen Hyundai Engineering and Construction a enfin finalisé un contrat de 1,36 milliard de dollars (974 millions d’euros) avec la Libye. Hyundai avait remporté en juillet un contrat pour construire des centrales électriques en Libye, mais les documents nécessaires au commencement du chantier avaient été bloqués par Tripoli. Ils n’ont été publiés que 6 octobre et la construction démarrera le mois de septembre prochain. En juin 2010 a débuté la crise avec l’expulsion de Libye, d’un officiel sud-coréen accusé d’avoir tenté de collecter des informations sur le colonel Mouammar Kadhafi, sa famille et de hauts responsables libyens. Cette expulsion et l’arrestation d’un pasteur chrétien sud-coréen ont été suivies de la fermeture de la représentation diplomatique libyenne à Séoul. Ce n’est qu’à la suite de la visite qu’a effectuée la semaine dernière à Tripoli, Lee Sang-Deuk, un frère du président sud-coréen Lee Myung-Bak, que tous ces malentendus ont été réglés. Le courant diplomatique passe de nouveau et les affaires reprennent entre la Grande Jamahiriya et la Corée du Sud.