Les centres d’appel est une activité porteuse récemment introduite au Maghreb arabe. Elle se développe à un rythme soutenu particulièrement au Maroc et en Tunisie, rapporte beaucoup et emploie une large frange de jeunes diplômés qui ne trouvent pas preneurs sur le marché national de l’emploi.
La Tunisie abrite actuellement près de 230 centres d’appels. 50% seulement de ces centres travaillent à plein régime, les autres se trouvent à la limite de la survie ou de la fermeture. Leur grande faille réside dans les langues étrangères qui font défaut chez les jeunes diplômés. C’est le constat qui ressort des débats à la deuxième édition du Salon National de l’Emploi pour Centres d’Appels, tenu du 17 à 18 Septembre à Tunis. Les autorités de tutelle prévoient à ce titre, un programme pilote au profit de quelque 15000 jeunes diplômés, dont les chômeurs de longue durée, pour un apprentissage accéléré du français, anglais et italien. Mais, beaucoup reste à faire en termes de contenu, de qualification et de valeur ajouté.