Neuf villes européennes se présentent devant le Parlement européen pour accueillir la future Autorité européenne de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (AMLA) et ses 250 employés.
Paris, Bruxelles, Francfort, Dublin, Madrid, Rome, Riga, Vilnius et Vienne cherchent à convaincre avec des arguments variés. La France souligne la qualité de son dispositif de lutte contre le blanchiment, affirmant qu’il est aux « meilleurs standards mondiaux ».
Paris met également en avant les synergies potentielles avec d’autres agences déjà basées dans la capitale. La Belgique, l’Allemagne et l’Espagne, qui comptent un plus grand nombre de fonctionnaires européens, sont également en lice.
L’AMLA, dotée de pouvoirs de surveillance et de sanctions, supervisera directement une quarantaine d’établissements financiers à haut risque pour mieux réprimer les transactions illicites et compliquer le financement d’attentats en Europe.
Les activités financières suspectes représentent environ 1% du PIB de l’UE, soit environ 130 milliards d’euros, selon Europol. La création de l’AMLA, approuvée en décembre 2023, fait suite à une proposition de la Commission européenne en juillet 2021.