Le Premier ministre britannique, Boris Johnson a annoncé ce vendredi à New Delhi, la conclusion par la Grande-Bretagne et l’Inde d’un accord portant sur un partenariat « nouveau et élargi » en matière de défense et de sécurité.
Boris Johnson a présenté ce partenariat comme « un engagement de plusieurs décennies ». Selon des informations émanant de Downing Street, le Royaume-Uni offrirait le « meilleur du savoir-faire britannique » pour soutenir la construction de « nouveaux avions de chasse conçus et construits en Inde ».
La Grande-Bretagne délivrerait également une licence d’exportation générale ouvert à l’Inde qui accélérerait ses achats de défense. Cette démarche du pays est une première en dehors de l’Union européenne ou des Etats-Unis.
L’un des objectifs de la Grande-Bretagne est de réduire la quantité d’armes que l’Inde achète à la Russie. Boris Johnson cherche également à conclure un accord de libre-échange avec l’Inde d’ici le Diwali, la fête religieuse hindoue en octobre.
L’Inde fait partie, avec les Etats-Unis, le Japon et l’Australie, du groupe « Quad », considéré comme un rempart contre une Chine de plus en plus affirmée. Mais le géant d’Asie du Sud a aussi une longue histoire de coopération avec Moscou, son plus grand fournisseur militaire, et a refusé de condamner ouvertement l’invasion russe de l’Ukraine.
La visite en Inde du Premier ministre britannique se déroule au moment où il est confronté aux critiques de députés conservateurs et à la perspective d’une enquête visant à déterminer s’il a menti au Parlement dans le cadre du scandale du « Partygate ».