Le gouvernement luxembourgeois a demandé jeudi plus de précisions à l’Autorité française de sûreté nucléaire à la suite de l’arrêt d’un réacteur de la centrale de Cattenom, située à proximité de la frontière du Grand-duché, et la découverte, d’après les médias spécialisés, d’un phénomène de corrosion.
Les ministres luxembourgeois de l’Environnement, Carole Dieschbourg, et de l’Energie, Claude Turmes, ont adressé un courrier au régulateur tricolore pour «exiger au plus vite tous les détails et les résultats des analyses effectuées par EDF», l’exploitant de la centrale électrique, a fait savoir dans un communiqué, l’Exécutif du Grand-duché.
Les deux ministres ont réagi à un article de Montel, site web spécialisé dans l’énergie, qui a fait état de la découverte de «fissures au niveau des soudures du circuit d’injection de sécurité» sur le réacteur numéro 3 de Cattenom, «en arrêt forcé depuis le 26 mars», indique le communiqué.
Pour sa part, EDF a confirmé l’arrêt dudit réacteur et les contrôles en cours, ajoutant que le Cattenom 3 faisait partie des six réacteurs prioritaires à inspecter après le constat «d’un phénomène de corrosion» sur l’un des réacteurs les plus performants et les plus récents du parc d’énergie nucléaire français.