Malgré la promesse de l’actuel chancelier allemand, Olaf Scholz, son gouvernement n’est pas parvenu jeudi à faire adopter par les élus une obligation vaccinale contre le coronavirus pour les plus de 60 ans.
La proposition de loi a recueilli 296 voix pour mais 378 députés s’y sont opposés, tandis que neuf autres ont préféré s’abstenir. Il s’agit d’un cuisant revers pour le chef du gouvernement allemand, qui s’était engagé l’automne dernier à mettre en place cette obligation vaccinale en « fin février ou début mars ».
Olaf Scholz n’a pas été en mesure de fédérer toutes les trois formations politiques au pouvoir outre-Rhin derrière ce projet de loi, et encore moins l’opposition conservatrice. Il est à noter que les libéraux du FDP, bien que faisant partie de la coalition gouvernementale, ont toujours été contre une obligation vaccinale.
Décrié pour son effacement et sa carence de leadership, Olaf Scholz s’est même attiré des moqueries jeudi en contraignant sa ministre des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, à interrompre une rencontre de l’Otan à Bruxelles sur la situation en Ukraine pour venir prendre part au vote, ont rapporté diverses sources de presse.
La situation sanitaire demeure préoccupante en Allemagne, qui, ces derniers temps, enregistre plus de 200.000 contaminations au coronavirus au quotidien.