Pendant que la Libye traverse une crise politique avec deux administrations rivales, la mission de l’ONU en Libye a mis en garde jeudi, contre toute «provocation» après la diffusion d’informations relatives à une mobilisation autour de Tripoli de milices armées partisanes du nouveau Premier ministre désigné la semaine dernière par la chambre des députés basée à Tobrouk à l’Est du pays.
La Mission d’appui de l’ONU en Libye (MANUL) a déclaré qu’elle « suit avec inquiétude les informations sur la mobilisation de groupes armés et de convois » militaires, ce qui « accroît les tensions à Tripoli et dans ses environs ».
Réitérant son « appel au calme », la MANUL a insisté sur « l’importance de préserver la stabilité », demandant à « toutes les parties de s’abstenir de toute action susceptible d’engendrer des affrontements armés ».
De son côté, l’envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la Libye, Stephanie Williams a exhorté les Libyens, via le réseau social Twitter, «à la retenue et à s’abstenir de toute provocation, en paroles et en actes, y compris par la mobilisation de forces» armées.
Rappelons que le vendredi 4 mars dernier, cette autorité onusienne avait proposé une médiation entre les deux camps adverses pour favoriser la tenue d’élections, dont le report en décembre a contribué à diviser un peu plus la Libye.