Le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, était de passage lundi en Algérie pour échanger avec son homologue d’une hausse des livraisons de gaz en provenance de ce pays maghrébin afin de compenser une éventuelle diminution côté russe.
A l’ordre du jour de cette rencontre, « le renforcement de la coopération bilatérale, en particulier pour répondre aux besoins en matière de sécurité énergétique européenne, à la lumière du conflit en Ukraine », a posté sur Twitter le ministre italien des Affaires étrangères peu après avoir atterri à Alger.
Rappelons que jeudi dernier, la Russie a lancé une attaque contre l’Ukraine, ayant immédiatement des conséquences à l’échelle internationale et déclenchant une série de sanctions économiques des puissances occidentales à l’égard de Moscou.
« Notre objectif est de protéger les entreprises et les familles italiennes des effets de cette guerre atroce », a affirmé devant les médias M. Di Maio, tout en taisant les chiffres sur une éventuelle augmentation des fournitures de gaz en provenance d’Algérie. « Le gouvernement italien s’est engagé à accroître les approvisionnements en énergie, notamment en gaz, auprès de divers partenaires internationaux », parmi lesquels l’Algérie, « qui a toujours été un fournisseur fiable », a-t-il ajouté.
Pour information, l’Algérie est le deuxième fournisseur de gaz de l’Italie, juste après la Russie.