Dans son discours annuel sur l’état de la nation, le chef d’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa, s’est engagé jeudi à prendre des mesures «décisives» pour éliminer la corruption dans son pays.
Cette promesse fait probablement écho aux conclusions des investigations menées durant quatre ans sur la corruption pendant la présidence de Jacob Zuma (2009-2018), lesquelles ont été récemment communiquées à Ramaphosa.
La commission du juge Raymond Zondo, en charge de cette enquête, va présenter son rapport final d’ici fin février, ce qui pourrait amener le président sud-africain à annoncer des poursuites en justice.
« La lutte contre la corruption va gagner en intensité», a dès à présent promis Cyril Ramaphosa devant les élus, précisant qu’«au plus tard le 30 juin, je présenterai un plan d’action. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que cela ne se reproduise plus jamais».
En outre, le président sud-africain a promis de renforcer la sécurité des lanceurs d’alerte, «qui constituent une garantie essentielle dans la lutte contre la corruption et prennent des risques énormes en dénonçant des actes répréhensibles».
Il est à noter que le chef d’Etat sud-africain a été contraint de tenir son discours annuel depuis l’hôtel de ville du Cap, le Parlement ayant été réduit en cendres suite à un incendie criminel en janvier dernier.