Le distributeur en ligne Amazon a annoncé ce mardi avoir embauché 4.000 personnes en 2021 en France, un chiffre qui va au-delà de ses ambitions initiales.
Il espère maintenant créer 3.000 postes supplémentaires en 2022 pour atteindre un effectif total de 18.500 personnes en CDI dans le pays.
Les postes à pourvoir concernent tous types de profils, de tous niveaux de compétences et d’expérience. Les nouveaux salariés pourront par exemple être techniciens de maintenance, responsables des relations fournisseurs, «data scientists», chefs de produit, ou encore responsables des ressources humaines.
Amazon affirme avoir investi plus de 11 milliards d’euros en France depuis 2010 et y avoir créé plus de 10.000 emplois en CDI au cours des cinq dernières années, avec «un environnement de travail de qualité, des salaires attractifs et des avantages sociaux pour toutes et tous».
Environ 13.000 Petites et Moyennes Entreprises françaises ayant créé 25.000 emplois dans l’Hexagone collaborent avec la multinationale et ont généré un chiffre d’affaires à l’export via Amazon, de plus de 400 millions d’euros.
Pourtant, le groupe de Seattle, qui emploie près de 1,6 million de personnes dans le monde, est régulièrement critiqué pour ces conditions de travail.
Certaines ONG environnementales sont convaincues qu’Amazon, en optimisant à l’extrême ses pratiques, fait mieux avec moins d’employés, et donc participe au contraire à réduire l’offre de travail. Aux Etats-Unis par exemple, de nombreux employés affirment devoir uriner dans des bouteilles en plastique faute de temps nécessaire pour le faire au bon endroit.
Également cité comme une machine à évasion fiscale, Amazon a annoncé mi-novembre avoir payé plus de 600 millions d’euros de prélèvements obligatoires en 2020 en France, où le groupe dit avoir réalisé un chiffre d’affaires de 7,3 milliards d’euros.