A l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal a annoncé hier mercredi, qu’un état d’urgence a été décrété en Nouvelle-Calédonie qui fait face à une deuxième vague de Covid-19 et la propagation du variant Omicron.
Gabriel Attal a précisé que l’état d’urgence sanitaire « permettra au haut-commissaire de la République de prendre des mesures d’interdiction de déplacement hors du domicile», en assurant que ces mesures seraient «strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu».
Longtemps épargné, l’archipel français du Pacifique-Sud, qui compte 270.000 habitants, est frappé depuis janvier, par le variant Omicron, suite à une deuxième vague de contaminations au coronavirus.
Au 1er février, le taux d’incidence mesuré sur les sept derniers jours glissants était de 1.468 cas pour 100.000 habitants, en hausse sur cette période de 40%. Le nombre de personnes hospitalisées a augmenté passant à 26 personnes ce mardi 1er février.
La couverture vaccinale y est plus faible qu’en métropole, avec un peu plus de 68% de la population calédonienne qui a reçu au moins une dose de vaccin au 31 janvier 2022.
Selon le gouvernement français, cette situation majore fortement les risques de développer des formes graves de la maladie et peut conduire rapidement à une saturation des structures hospitalières dans l’archipel.