Malgré plus de 200 000 cas de coronavirus enregistrés dans la journée au Royaume-Uni et une pression qui se renforce sur les hôpitaux, le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est de nouveau refusé hier mardi à durcir les mesures sanitaires.
Selon les chiffres publiés par le gouvernement, le Royaume-Uni a recensé en 24 heures le nombre de cas sans précédent depuis le début de la pandémie de 218 724 tests positifs. En conférence de presse, Boris Johnson s’est contenté d’appeler les Britanniques à « faire preuve de la plus grande prudence » dans leur comportement.
Le Premier ministre a de nouveau rejeté d’imposer de nouvelles restrictions en Angleterre, en plus du télétravail et du port du masque déjà en place, misant sur le dépistage et la campagne de vaccination.
Désormais majoritaire dans le pays, le variant Omicron semble plus modéré que les précédents variants qui ont frappé le pays. Même si certains expliquent cette « modération » par la vaste campagne de vaccination lancée par le gouvernement avec, selon le Premier ministre, 90% des personnes en soins intensifs avec Covid qui n’ont pas eu leur rappel et plus de 60% qui n’ont pas été vaccinées du tout.
Les hospitalisations restent pour l’instant bien moins massives que lors des vagues de l’hiver dernier, avec environ 14 000 personnes à l’hôpital, dont près de 2 000 nouvelles admissions hier mardi. Le nombre de patients sous respirateur (883 au total) et les décès augmentent faiblement pour l’instant. Le Royaume-Uni, l’un des pays les plus endeuillés d’Europe avec au moins 148 941 morts, a dénombré hier mardi 48 décès supplémentaires.