Le gouvernement espagnol a décidé hier mercredi, de réduire la durée de la quarantaine pour les personnes positives au Covid-19, de dix à sept jours afin d’instaurer «un équilibre entre la santé publique et la croissance économique», alors que le nombre record de contaminations suscite, comme dans de nombreux autres pays, des craintes de déstabilisation de l’économie.
Cette décision est le fruit d’un consensus entre le gouvernement central et les dix-sept régions du pays qui ont les prérogatives de la Santé. La ministre espagnole de la Santé, Carolina Darias a expliqué hier soir devant la presse, que cette réduction de la période d’isolement ne concerne que les personnes asymptomatiques au septième jour, et qu’il n’est plus nécessaire de faire un test PCR pour valider la fin d’un confinement.
Cette décision se justifie par l’observation d’«une période d’incubation inférieure pour le variant Omicron par rapport aux autres» variants, selon certains experts mais aussi par des motifs économiques.
De trop longs confinements affectent la vie et la rentabilité dans les entreprises et les administrations. Et toujours en vue de limiter les arrêts de travail, la mairie de Madrid a décidé que certains de ses fonctionnaires pourraient travailler malgré un test positif si leur charge virale, et donc, leur contagiosité, est assez faible.
Comme l’Espagne, de plus en plus de pays tels que l’Angleterre peu avant Noël, les Etats-Unis lundi et l’Argentine hier mercredi ont réduit la durée de la quarantaine des personnes contaminées.
A l’instar du monde entier, l’Espagne est confrontée à la déferlante du variant Omicron. Le pays a pulvérisé hier mercredi son record avec 100.760 cas recensés en 24 heures alors que la précédente vague de records quotidiens datant de mi-janvier, était de près de 40.000 cas en l’espace de 24 heures.