Après 16 mois de négociations, les Premiers ministres britannique Boris Johnson et néo-zélandais Jacinda Ardern ont scellé lors d’un appel vidéo hier mercredi, un accord de principe entre leurs deux pays sur un accord de libre-échange visant à réduire les droits de douane, à améliorer le commerce et à rapprocher Londres d’une adhésion à l’Accord de partenariat transpacifique (TPP).
Tous les droits de douane sur tous les produits seront éliminés entre les deux pays et 97% de ces droits seront supprimés le jour où l’accord commercial de libre-échange entrera en vigueur. Le gouvernement britannique n’a pas manqué de rappeler que le commerce avec Wellington a représenté 2,3 milliards de livres l’an dernier.
L’accord entre le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande intervient quelques mois seulement après la conclusion d’un accord similaire entre le Royaume-Uni et l’Australie, alors que les ministres britanniques cherchent à sortir de la dépendance commerciale à l’Union européenne après le Brexit.
Le Royaume-Uni a aussi lancé officiellement en ce début d’octobre, les négociations pour un accord de libre-échange avec les six pays arabes du Golfe.
Pour Londres, l’accord avec la Nouvelle-Zélande est une nouvelle étape vers l’adhésion au TPP, qui réunit le Japon, le Canada, l’Australie, le Vietnam, la Nouvelle-Zélande, Singapour, le Mexique, le Pérou, Brunei, le Chili et la Malaisie, et supprime 95% des droits de douane entre ses membres.
L’adhésion au TPP, dont le PIB était de 8.400 milliards de dollars en 2020, est devenue le principal objectif commercial post-Brexit de la Grande-Bretagne après que les perspectives d’un accord rapide et complet avec les Etats-Unis se soient estompées. La Grande-Bretagne espère devenir membre de l’Accord de partenariat transpacifique, d’ici la fin de l’année 2022.