Le ministère algérien de la Défense a fait état dimanche dans un communiqué, de la découverte des corps sans vie de 4 migrants clandestins et de l’interception de 13 autres par les gardes-côtes algériens. La nationalité des immigrants morts n’a pas été précisée.
« Le Groupement territorial des gardes-côtes d’Alger et un hélicoptère de recherche et de sauvetage des Forces navales ont procédé, samedi 16 octobre 2021, au sauvetage de 13 immigrants clandestins et au repêchage de quatre corps d’autres immigrants noyés à la suite du chavirement de leur embarcation à 16 miles nautiques (environ 29 kilomètres) au nord de la ville d’Alger», a précisé le ministère algérien de la Défense dans son communiqué.
Néanmoins, cette annonce ne précise pas l’origine des migrants décédés, dont les dépouilles ont été repêchées par les gardes-côtes algériens. A en croire certaines sources de presse, il s’agit, dans la plupart des cas, de ressortissants algériens.
Malgré les multiples naufrages, de jeunes algériens sont de plus en plus nombreux à tenter, au péril de leurs vies, de traverser la Méditerranée, souvent en direction de l’Espagne pour fuir le chômage chronique et les conditions de vie devenues intenables dans leur pays natal.
Ces immigrants sont surnommés «harraga», ce qui veut littéralement dire «brûleurs», car, dans la plupart des cas, ils détruisent leurs documents d’identité une fois arrivés à destination en les incinérant pour éviter d’être rapatriés dans leur pays d’origine.
Depuis début 2021, près de 4.704 migrants (Harraga) ont été interceptés, d’après les statistiques du ministère algérien de la Défense.