La justice algérienne a infligé mardi une nouvelle peine de deux ans de réclusion à Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien chef d’Etat Abdelaziz Bouteflika, pour «entrave au bond déroulement de la justice» et «abus de fonction» entre autres, rapporte l’agence de presse officielle APS.
Le parquet avait requis une peine ferme de sept ans de réclusion contre l’ancien dignitaire, Saïd Bouteflika qui comparaissait devant le tribunal criminel de Dar el-Beida, situé à l’est d’Alger.
Le frère du président déchu, faisait l’objet de poursuites avec d’autres anciennes personnalités pour «incitation à falsification de documents officiels, abus de fonction, entrave à la justice, incitation à la partialité de la justice et outrage à magistrat».
Il est à noter que l’ex-ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh, constitue le principal accusé dans ce procès. La justice algérienne l’a condamné à six ans de réclusion alors que l’ancien patron des patrons, le businessman Ali Haddad, a écopé d’une peine ferme de deux ans de prison, a rapporté l’APS.
Par ailleurs, l’ex-inspecteur général du ministère algérien de la Justice, Tayeb Belhachemi, a été condamné à deux ans de réclusion. Quant aux six derniers accusés, ils ont été acquittés.