Dans le cadre de ses derniers déplacements avant de quitter la chancellerie allemande, Angela Merkel s’est rendue lundi à Belgrade, où elle s’est prononcée en faveur de l’intégration des pays des Balkans dans l’Union Européenne (UE).
De son avis, cette démarche est dans l’intérêt de l’UE devant l’influence croissante d’autres puissances dans la région, à l’instar de la Russie et de la Chine.
«Nous, Européens, qui sommes déjà membres de l’Union européenne, devrions toujours garder à l’esprit qu’il y a un intérêt géostratégique absolu pour nous d’accepter réellement ces pays dans l’Union européenne. Nous pouvons voir qu’il y a des reculs et qu’il y a aussi l’influence de beaucoup d’autres régions du monde » dans les Balkans occidentaux, a soutenu la chancelière allemande.
Par la suite, Mme Merkel a encouragé la Serbie à faire «de nouveaux pas en direction de l’Etat de droit, de la démocratie, de la pluralité de la société» et à parvenir à un accord avec le Kosovo.
En outre, la dirigeante allemande a milité pour plus d’avancées dans la construction d’un marché économique commun dans les Balkans, une démarche déjà amorcée par la Serbie, l’Albanie et la Macédoine du Nord.
Pour information, Angela Merkel va rencontrer ce mardi à Tirana, les autorités de six pays de la zone des Balkans, en l’occurrence l’Albanie, la Bosnie, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie.