Le Maroc que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) classe parmi les meilleurs élèves dans la gestion de la crise sanitaire, est fin-prêt pour la tenue demain mercredi 8 septembre, des élections générales (législatives, régionales et locales) dont les pronostics tablent sur une montée en puissance du parti libéral RNI du milliardaire Aziz Akhannouch aux dépens du parti islamiste PJD qui montre un essoufflement après dix années au pouvoir.
En effet de l’avis de nombreux observateurs et analystes occidentaux, le Royaume chérifien a su mettre en place une gestion optimale de la crise sanitaire du coronavirus qui affecte toute la planète.
Considéré comme un allié stratégique dans la région aussi bien par son voisin du nord l’Union Européenne que par la première puissance mondiale les Etats-Unis, le Maroc a réussi à limiter au plan économique et financier, les dégâts de la pandémie à travers sa stratégie de relance économique et de prévoyance sociale.
D’ailleurs, les efforts déployés par l’Etat marocain en matière de protection sociale, d’aides aux familles vulnérables et aux entreprises fragiles et de soutien aux secteurs économiques les plus impactés par la crise sanitaire, ont été unanimement reconnus et salués à travers le monde.
Au plan diplomatique, le Maroc a remporté, durant les années 2020 et 2021, de grandes victoires notamment dans la bataille qu’il mène pour son intégrité territoriale et dont le point d’orgue a été incontestablement la reconnaissance en décembre 2020, par l’administration américaine Trump, de la marocanité du Sahara et l’ouverture d’une vingtaine de consulats généraux dans les deux provinces méridionales de son Sahara Laâyoune et Dakhla.
La diplomatie marocaine a également réussi à donner du fil à retordre aux dirigeants de l’Algérie, l’unique pays arabe à contester la marocanité du Sahara Occidental, à telle enseigne que le régime qui s’est senti acculé et tellement humilié sur tous les fronts, suite à de cuisants échecs diplomatiques en Afrique, en Europe et aux Nations Unies, a finalement abdiqué en optant pour la rupture des relations diplomatiques avec le voisin marocain.
Même sur le plan commercial, le Maroc s’est imposé sur le marché européen comme un adversaire redoutable face à ses concurrents notamment l’Espagne, dont les agriculteurs ne cessent de se plaindre de la féroce concurrence que leur imposent leurs voisins du sud.