L’Elysée a annoncé hier lundi que la France va fournir au cours des trois prochains mois, 10 millions de doses de vaccins AstraZeneca et Pfizer à l’Afrique, pour essayer de lui permettre de rattraper son retard vaccinal alors que le continent n’affiche que 2% de personnes entièrement vaccinés sur une population estimée à 1,2 milliard d’habitants.
Ce partenariat entre la France et l’Union africaine prévoit que ces doses « seront allouées et distribuées dans le cadre du Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat) et du mécanisme pour un accès mondial au vaccin (Covax) », deux initiatives destinées à permettre à l’Afrique de tenter de rattraper son retard dans la vaccination par rapport aux pays développés.
Avat est un mécanisme d’achats groupés pour permettre aux Etats membres de l’Union africaine de se procurer suffisamment de vaccins pour répondre à au moins 50% de leurs besoins. Il est complémentaire de Covax, dont l’objectif est de fournir les 50% restants grâce à des dons.
L’Elysée affirme que «suffisamment de vaccins ont déjà été achetés dans le cadre de l’initiative Avat pour permettre, d’ici à septembre 2022, la vaccination par les pays africains de 400 millions de personnes, soit un tiers de la population africaine, pour un coût de trois milliards dollars ».