Alors que les aides d’urgence en France se terminent demain mardi, les secteurs toujours affectés par la crise sanitaire sont reçus ce lundi à Bercy par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui leur demandé de ne s’inquiéter à ce sujet.
Une première réunion avec notamment les représentants du commerce, du tourisme et de l’évènementiel était prévue ce lundi matin en présence de Bruno Le Maire et ses homologues du Travail, Elisabeth Borne, des PME Alain Griset et du Tourisme Jean-Baptiste Lemoyne.
Elle doit être suivie cet après-midi par des rencontres séparées du ministre Le Maire et son collègue de la Culture Roselyne Bachelot, avec le monde de la culture, dont des représentants du cinéma et du spectacle vivant.
Le fonds de solidarité a coûté à l’Etat français près de 35 milliards d’euros depuis mars 2020 et bénéficié à plus de deux millions d’entreprises. Il doit s’éteindre demain 31 août, tout comme le niveau majoré d’indemnisation du chômage partiel pour les secteurs les plus touchés par la crise pandémique.
Bruno Le Maire semble soutenir ce scénario en mettant en avant la bonne forme de l’économie française. Mais avec la mise en place du pass sanitaire, les demandes d’aides se poursuivent et ne se limitent plus aux secteurs qui bénéficient encore des aides d’urgence.
Les grands centres commerciaux soumis au pass sanitaire ont subi des pertes de chiffres d’affaires, contrairement à leurs concurrents non bridés par cette contrainte. Les représentants des cafés, restaurants, hôtels et discothèques ont affirmé vendredi que leur activité estivale avait reculé de 20% par rapport à l’été 2019, et réclament une prolongation des aides.
Et dans le tourisme, l’OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens) relève « une baisse de l’ordre de 80 à 85% des activités de l’occasionnel et du tourisme par autocar en comparaison avec la période pré-Covid », selon un communiqué de l’OTRE qui demande aussi le maintien des aides publiques.