Le groupe français Renault et le chinois Geely Holding Group, propriétaire de Volvo, ont annoncé ce lundi avoir signé un protocole d’accord pour s’allier dans les véhicules hybrides sur les marchés asiatiques, plus précisément en Chine et en Corée du Sud.
Dans un communiqué, les deux groupes expliquent que les véhicules hybrides seront lancés sous la marque Renault. Selon des sources et des documents consultés par Reuters, la future entreprise utilisera les technologies, les chaînes d’approvisionnement et les usines de Geely pour produire les véhicules tandis que le groupe français se chargera des ventes et du marketing. Les deux groupes pourraient aller plus loin et proposer ensemble des véhicules 100% électriques.
Pour Renault, il s’agit de trouver des opportunités de développement, alors que l’Union européenne est décidée à réglementer les émissions de CO2, quitte à interdire les moteurs à combustible d’ici 2035.
Premier marché automobile mondial, la Chine est en pointe dans la course au véhicule du futur, grâce à une population ultra-connectée et une politique incitative du pays. Pékin cherche à réduire ses émissions polluantes et sa dépendance envers le pétrole étranger et ambitionne de vendre environ 25% de véhicules électriques ou hybrides en 2025.
Lancé dans un vaste plan d’économies, Renault a rebondi au premier semestre avec un bénéfice net de 368 millions d’euros, après une année 2020 très difficile marquée notamment par une perte de 7.39 milliards d’euros au premier semestre et la fin en avril de son partenariat avec le chinois Dongfeng Motor Group, avec notamment un investissement de près d’un milliard d’euros pour monter une usine à Wuhan inaugurée en 2016.