Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a désigné mercredi au poste de Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui était l’argentier du gouvernement sortant, dirigé par Abdelaziz Djerad qui vient d’être limogé pour avoir échoué à relancer l’économie du pays qui travers une grave crise.
De l’avis de certains observateurs, cette nomination reflète la volonté du président algérien de résoudre l’importante crise socio-économique qui secoue depuis des années ce pays maghrébin.
«Conformément aux dispositions de la Constitution, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a nommé M. Aïmene Benabderrahmane Premier ministre », a fait savoir la présidence algérienne dans un communiqué, précisant qu’il a été «chargé de poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile pour former le gouvernement dès que possible».
Agé de 60 ans, le nouveau Premier ministre qui remplace Abdelaziz Djerad, 67 ans, qui a tenté sans succès depuis sa nomination le 28 décembre 2019, de redresser la situation de crise que connait le pays.
Suite aux élections législatives du 12 juin dernier remportées par le Front de Libération Nationale (FLN), le part au pouvoir depuis l’indépendance du pays comme l’ANC en Afrique du Sud, Abdelaziz Djerad a présenté le 24 juin dernier au président Tebboune, sa démission et celle de son gouvernement pour céder la place à une nouvelle équipe.
Reste à savoir si ce simple changement de Premier ministre et de gouvernement va suffire pour trouver le remède miracle à la grave crise socio-économique que traverse depuis longtemps l’Algérie, dont l’économie demeure largement dépendante des recettes des hydrocarbures. Ce n’est pas si sûr du moins à courts termes.