L’élection des responsables et du président du Parlement panafricain s’est soldée par un affrontement mardi, pour la deuxième journée de suite et la désignation du nouveau président a été de nouveau ajournée.
Il y a encore eu des tensions mardi au Parlement panafricain à Midrand en Afrique du Sud. Les élus n’étaient toujours pas parvenus à un terrain d’entente sur la question de la rotation de la présidence par région. Très vite, le ton est monté, des injures se sont faites entendre et certains élus en sont même venus à se donner des coups de pieds.
Dans une ambiance si délétère, le greffier Vipya Harawa n’a pas eu d’autre choix que de mettre un terme à la séance et de reporter le vote. « Il n’y aura pas d’élection dans ce climat. Je suspends la séance pour vous laisser le temps de vous calmer et quand tout sera rentré dans l’ordre, nous reviendrons et procéderons au vote. La séance est suspendue ! », a-t-il tranché.
Les images de ce pugilat en plein parlement panafricain ont été retransmises en direct par les chaînes de télévision locales. « Pas de rotation, pas d’élections », ont répété bon nombre d’élus, appelant à une rotation régionale des postes de direction.
Cette instance qui se réunit durant trois semaines deux fois par an au niveau de son siège dans la ville sud-africaine de Midrand doit choisir le successeur du Camerounais Roger Nkodo Dang qui a effectué deux triennats à la tête du parlement panafricain depuis 2015.