Le chef d’Etat américain, Joe Biden, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont convenu mercredi lors d’une conversation téléphonique de demander à Moscou de réduire ses troupes à la frontière ukrainienne, alors que la situation sur le terrain s’empire.
Cette démarche a pour objectif de permettre « une désescalade » de la situation, a déclaré le porte-parole de la dirigeante allemande à travers un communiqué. Pour sa part, la présidence américaine a rapporté par le biais d’un communiqué que « les dirigeants ont exprimé leur inquiétude à propos de l’accumulation de troupes russes aux frontières de l’Ukraine et en Crimée occupée, et ont réaffirmé leur soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».
Mercredi matin, la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, avait accusé Moscou de « provocation » au sujet de la question ukrainienne, avant de déclarer que la situation était suivie « avec inquiétude ».
La Russie a déployé des dizaines de milliers de militaires aux frontières avec l’Ukraine, ancienne république soviétique qui veut intégrer l’Otan. En parallèle, les affrontements ont repris depuis début 2021 dans la guerre entre les troupes de Kiev et les séparatistes pro-russes dans l’est du territoire ukrainien.