Le ministère français de l’Economie et des Finances a annoncé hier lundi que des vaccins Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 seront fabriqués en France à partir de mercredi, dans l’Eure-et-Loir, au nord-ouest de la France. Il s’agit du premier site de production de vaccins contre le Covid-19 à voir le jour en France qui commencera par la mise en flacon du vaccin.
Le ministère de l’Economie français a précisé que le sous-traitant français Delpharm, qui fait partie des entreprises soutenues ces derniers mois par l’Etat, via l’appel à manifestation d’intérêt annoncé à la mi-juin 2020, va commencer à produire des lots-tests dans un premier temps, pour s’assurer que tout est conforme aux standards de qualité attendus avant de basculer le plus rapidement possible vers la production de lots commerciaux.
En dehors de Delpharm, le Suédois Recipharm va lui aussi produire des vaccins pour l’entreprise américaine Moderna, «à horizon mi-avril», dans son usine française de Monts (Indre-et-Loire, dans l’ouest de la France).
«Fin mai, début juin», le façonnier Fareva devrait lancer la production du CureVac, qui est encore soumis à la condition d’autorisation de mise sur le marché, dans ses usines de Pau, dans les Pyrénées-Atlantique, au sud-ouest du pays, et de Val-de-Reuil, dans l’Eure, à l’ouest. Et enfin, le Français Sanofi va produire pour Janssen (filiale de Johson & Johnson), à Marcy-l’Etoile, dans le Rhône, au sud-est de l’Hexagone.
Aucun chiffre sur la capacité de production n’a été communiqué à ce stade par ces entreprises. Mais le ministère français de l’Economie estime que, « mis bout à bout », au moins 250 millions de doses devraient sortir des sites français d’ici à la fin de l’année, en cumulé, un chiffre qui ne comprend pas le vaccin mis au point par Sanofi, et qui sera produit durant le second semestre 2021, si les essais cliniques s’avèrent concluants.