Le chef du gouvernement marocain, Saâd Dine El Otmani a affirmé ce mercredi à Rabat, que le Maroc a gagné en deux ans, 17 places dans l’Indice de Perception de la Corruption durant l’actuel mandat de son gouvernement, atteignant un taux de 41 entre 2017 et 2020, après avoir stagné aux alentours de 33,2 au cours du mandat 2002-2006.
Les mesures prises par le gouvernement en matière de renforcement de la transparence ont permis au Royaume de gagner en deux ans, 17 places dans le classement de l’Indice de perception de la corruption publié par Transparency International, a indiqué, le chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani qui s’exprimait lors d’une rencontre de communication, organisée par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, sur l’étude relative à la cartographie des risques de corruption dans les secteurs de l’urbanisme et de l’immobilier.
El Otmani a noté que l’image du Maroc s’est relativement améliorée au niveau international, comme l’atteste le classement de Transparency International.
Le leader islamiste, relèvent certains observateurs locaux, serait tenté de mettre en avant cette performance au profit de son parti PJD pour conforter son image à l’approche des élections. Néanmoins les statistiques officielles montrent au contraire, que l’Indice de Perception de la Corruption au Maroc est en amélioration constante depuis près de deux décennies.
D’après ces statistiques, cet indice est en effet passé de 33,2 au cours du mandat 2002-2006 à 34,2 entre 2007-2011, puis à 37,2 sur la période 2012-2016.
En effet, ajoutent les mêmes observateurs, Saad Dine El Otmani serait tenté à l’approche des élections, de mettre au crédit de son gouvernement et indirectement de sa formation politique, les bénéfices d’un travail qui s’inscrit dans la durée et auquel ont bel bien contribué les précédents gouvernements.
Les leaders du parti islamistes marocains ne semblent pas très rassurés quand à l’issue des prochaines échéances électorales, l’image de marque du PJD et de sa majorité au gouvernement a été sérieusement souillée par de nombreux scandales et contreperformances dans des domaines très sensibles.