L’Autorité bancaire européenne (EBA) a annoncé dimanche soir, faire partie des victimes de la cyberattaque mondiale contre Microsoft via son outil de messagerie électronique Exchange, très répandu dans les entreprises occidentales.
Suite à cette attaque, l’EBA a décidé par précaution, de mettre ses systèmes de courrier électronique hors ligne. L’EBA doit encore faire le point quant à d’éventuels dégâts ou pertes de données, engendrés par cette attaque. Elle a lancé une enquête approfondie en étroite coopération avec son fournisseur de TIC, une équipe d’experts en cybercriminalité et d’autres entités concernées.
Hier lundi, l’agence a indiqué que l’attaque paraissait maîtrisée, précisant que rien ne semble indiquer que la brèche a été au-delà des serveurs d’e-mails et les analyses suggèrent qu’aucune extraction de donnée n’a été réalisée.
Microsoft a indiqué la semaine dernière, que les hackers d’un groupe chinois baptisé «Hafnium» exploitaient sur le sol des Etats-Unis, des failles de sécurité dans ses services de messagerie Exchange pour voler les données de ses utilisateurs professionnels.
Selon une source européenne, des banques européennes ont pu être touchées, mais pas davantage ou plus gravement que les attaques subies quotidiennement par le secteur. Bloomberg a cité un expert en sécurité selon lequel 60.000 entités dans le monde seraient déjà affectées par ces attaques.