Le Premier ministre britannique, Boris Johnson a décliné hier lundi devant le Parlement, les quatre étapes du déconfinement en Angleterre, séparées chacune par une période de cinq semaines pour s’assurer que l’épidémie ne flambe pas à nouveau, avec en perspective un retour à la quasi-normale l’été prochain.
Selon les détails de ce plan, les écoles seront les premières à rouvrir le 8 mars, avec des tests réguliers dans les établissements secondaires. Dès le 29 mars, la consigne de rester à la maison sera levée et les rassemblements en extérieur, limités à six personnes ou deux foyers différents, seront autorisés.
Les magasins non essentiels, les coiffeurs, les pubs, mais seulement en extérieur, et musées rouvriront le 12 avril. Les cinémas, hôtels, stades (avec maximum 10.000 personnes), l’hôtellerie-restauration (en intérieur) suivront le 17 mai, date à laquelle les membres de différents foyers pourront se rencontrer dans des lieux publics clos.
Et si la situation sanitaire le permet, les restrictions aux contacts sociaux seront levées le 21 juin au plus tôt, de même que la consigne de télétravail. Face à l’impact économique de la pandémie, Boris Johnson a promis de continuer à soutenir l’emploi, soulignant que des mesures seraient détaillées lors de la présentation du budget le 3 mars.
Jusqu’ici accusé d’une gestion chaotique de la pandémie de coronavirus, en confinant trop tard et en déconfinant trop vite, Boris Johnson a affirmé que toute décision d’assouplir les restrictions sera prise en fonction des données scientifiques en sa disposition, comme l’efficacité des vaccins anti-Covid, le repli des hospitalisation et l’apparition de nouveaux variants.
Le Royaume-Uni qui est le pays d’Europe le plus endeuillé avec près de 121.000 morts, a dû se confiner pour la troisième fois en début d’année. Mais si le pays peut envisager plus ou moins sereinement un retour à la normale, c’est en grande partie grâce au succès de la campagne de vaccination massive qui a été mise en place dès la fin de l’année 2020.