Le procès des quinze Algériens poursuivi par la justice algérienne pour le meurtre guide touristique français, Hervé Gourdel qui avait été kidnappé et décapité en 2014 par un mouvement djihadiste ayant prêté allégeance au groupe Etat Islamique (EI), débutera le 4 février prochain au tribunal de Dar El Beida, dans la banlieue d’Alger.
A en croire une source judiciaire, au moins sept d’entre eux ont été abattus par les forces armées algériennes, parmi lesquels le supposé chef des kidnappeurs du guide de montagne tricolore qui était âgé de 55 ans.
Cinq accompagnateurs d’Hervé Gourdel, en l’occurrence Amine Ayache, Hamza Boukamoum, Oussama dehendi, Karim Oukara et Kamel Saâdi, se présenteront en hommes libres le 4 février prochain devant le tribunal de Dar El Beida, entre autres, pour « avoir hébergé un étranger sans autorisation », d’après la même source. Deux des accompagnateurs n’ont pas voulu s’exprimer et se sont juste contentés de confirmer la date du procès.
Gourdel avait été kidnappé le 21 septembre 2014 dans le massif du Djurdjura en Kabylie, dans le nord du territoire algérien, avant d’être exécuté par décapitation. A l’opposé, ses cinq accompagnateurs algériens avaient été libérés après avoir été retenus durant plusieurs heures.
Le meurtre du Français a été revendiqué par Jund al-Khilafa (Les soldats du Califat), un mouvement rebelle lié à Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) ayant prêté allégeance à l’organisation djihadiste de l’EI.
Ce groupe a déclaré l’avoir tué en représailles à l’engagement de Paris aux côtés de Washington dans les raids contre Daesh (acronyme en arabe du groupe EI) sur le sol irakien.