A peine sortie de plusieurs réformes contraignantes qui ont donné un nouveau souffle à son économie, l’Egypte a à nouveau sollicité le Fonds Monétaire Internationale (FMI) dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Les deux parties ont conclu un accord à cet effet.
L’institution de Bretton Woods a annoncé vendredi dernier par le biais d’un communiqué avoir autorisé un décaissement de 1,6 milliard de dollars en faveur du gouvernement égyptien. C’est une nouvelle tranche de l’appui financier accordé à travers un accord de confirmation de 5,2 milliards de dollars, validé le 26 juin dernier par le FMI au bénéfice de l’Egypte.
D’une durée de 12 mois, il vise à soutenir le programme de réformes économiques de ce pays au cours de la crise de Covid-19. La pandémie a eu un impact nocif sur l’économie égyptienne à peine sortie d’une crise qui l’a contrainte à mener plusieurs réformes draconiennes sous la houlette du FMI.
« Les mesures proactives prises pour répondre aux besoins sanitaires et sociaux et pour soutenir les secteurs les plus directement touchés par la crise ont contribué à atténuer l’impact économique et humain », a estimé la directrice adjointe du FMI, Antoinette Sayeh, en évoquant la gestion de l’épidémie de Covid-19 par le gouvernement égyptien.
« Le programme de réformes structurelles du gouvernement est suffisamment ambitieux. Il est essentiel de le poursuivre pour favoriser une croissance plus forte, plus verte et plus inclusive, tirée par le secteur privée », a-t-elle ajouté.
En considérant cette dernière tranche, Le Caire a reçu, en tout, 3,6 milliards de dollars dans le cadre de l’accord de confirmation.