La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Arancha Sanchez Laya a réaffirmé que la position de son pays sur la question du Sahara reste «inchangée» parce qu’il s’agit d’une «politique d’Etat».
«Au sein d’un gouvernement de coalition comme le nôtre, il peut y avoir des opinions différentes et des sensibilités différentes», a-t-indiqué faisant allusion à la formation d’extrême droite Podemos de Pablo Iglesias qui fait partie du nouveau gouvernement de coalition, mais continue à afficher une position favorable aux thèses séparatistes du Polisario.
Mme Sanchez Laya qui était ce jeudi, l’invitée d’une émission sur la radio nationale espagnole (RNE) a néanmoins clarifié que «notre position sur la question du Sahara demeure inchangée. Il s’agit d’une politique d’Etat».
«La politique extérieure de l’Espagne est fixée par le ministère des Affaires étrangères en coordination avec le président du gouvernement», a expliqué la cheffe de la diplomatie espagnole, assurant que la position de son pays sur la question du Sahara « est constante et n’a subi aucun changement ».
Mme Sanchez Laya avait réitéré la semaine dernière que son pays plaidait pour un «soutien total» aux démarches du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, visant à «garantir le maintien du cessez-le-feu» au Sahara et à promouvoir «une négociation qui permette une solution politique, négociée, juste et durable conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU», dont la dernière en date adoptée en octobre 2020, définit «clairement les paramètres de cette négociation».
Mme Sanchez Laya a enfin rappelé avoir eu ces derniers jours, de nombreux contacts avec le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie et le Secrétaire général des Nations unies, les invitant à «promouvoir cette voie de dialogue» que prône l’Espagne.
La cheffe de diplomatie espagnole a exclu de ces contacts le Polisario, pour la simple raison que l’Espagne n’a jamais reconnu la chimérique république sahraouie « RASD ».