Le Roi du Maroc Mohammed VI a adressé ce samedi une ferme mise en garde à ceux qui cherchent à «entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie», allusion faite sans le citer, au Polisario, dont des miliciens bloquent, le passage au poste frontière de Guerguerat reliant le Maroc à la Mauritanie et aux pays ouest-africains.
«A cet égard, Nous réitérons notre rejet catégorique des agissements inacceptables par lesquels on cherche à entraver la fluidité du trafic entre le Maroc et la Mauritanie, à altérer le statut juridique et historique qui prévaut à l’est du mur de sécurité…», a déclaré le souverain marocain dans un message adressé à la Nation à l’occasion du 45ème anniversaire de la Marche Verte, célébré hier vendredi 6 novembre.
« De plus, a-t-il affirmé, le Maroc restera ferme sur ses positions et ne se laissera nullement fléchir par les provocations stériles et les manœuvres désespérées des autres parties», à entendre par là, le Polisario et son parrain algérien.
«C’est avec la dernière vigueur et la plus grande fermeté, qu’il (le Maroc-NDLR) s’opposera aux abus cherchant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de ses Provinces du Sud», a encore prévenu le Roi Mohammed VI.
«D’ailleurs, force est de constater que le déclin consommé de leurs thèses surannées les a précipitées dans le scénario typique d’une fuite en avant», a ajouté le roi du Maroc qui est revenu à cette occasion, sur les derniers développements « tangibles » dans le dossier du Sahara.
Il a rappelé qu’au niveau des Nations Unies, «les approches et les thèses dépassées et irréalistes ont été définitivement anéanties, lors de l’adoption des dernières résolutions du Conseil de sécurité» qui ont «consacré l’irréversibilité de la solution politique, réaliste et consensuelle».
Il a de même rappelé qu’avec le retour du Maroc, l’Union Africaine «a clos, avec succès, le chapitre des manœuvres incessantes dont elle fut victime des années durant», ainsi que l’ouverture par plusieurs arabes et africains de consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, «reconnaissant ainsi, de façon claire et nette, la Marocanité du Sahara».